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Entre le spectacle burlesque et l'atelier de tournage participatif 
Tout public de 8 à 77 ans
Durée : 2h

Auteur / réalisateur / porteur du projet : Gérald Oizeau (Jamon)
Comédien : Thibault Guinamand
Assistante mise en scène / preneuse de son : Mylène Mey
Scénographie / conception décor : Jacques Mey & Gérald Oizeau

Une équipe de tournage et son décor ambulant s’installent et ouvrent les portes de leur studio aux volontaires.
Venez participer avec eux en tant qu’acteur à la création d’un court métrage.
Tentant non ? Et puis en plus vous savez quoi ?
À l’issue de la journée, le court-métrage sera projeté sur grand écran.

Forme hybride entre la performance burlesque des intervenants et le tournage d’un court métrage sur une plateforme tournante de 5 mètres de diamètre...

Un réalisateur, une preneuse de son et un comédien se sont en effet lancés un défi fou :
tourner, monter et projeter un nouveau court métrage en une journée.
Pour mener à bien leur projet, ils auront besoin de volontaires qui rêvent de vivre une expérience immersive en tant qu’acteur-ice de cinéma.

Gérald Oizeau - Le Studio de Cinéma Ambulant: À propos de nous
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Note d'intention

" A la croisée des chemins…


Une phrase adaptée à la naissance de ce projet, où je propose de fédérer deux Arts : le théâtre et le cinéma. Mais ce croisement va au-delà de sa forme hybride. Il s’agit des différents corps de métier que j’exerce. Cela représente dans ma vie un point d’orgue, qui me pousse à développer et proposer cet univers dans l’espace public.


Une esquisse de « studio de cinéma ambulant » est née en Juillet 2018 dans le cadre d’une résidence in situ pour l’Eté des artistes à Saint Malo. Ce contexte m’a permis de créer un format léger et éphémère, mais surtout de déposer des graines qui auront mis quatre années à germer.
A présent, j’entre dans une phase concrète de création en proposant un projet qui rejoint mes diverses expériences et des outils de sensibilisation qui me portent.


La dramaturgie du spectacle prend progressivement une forme burlesque. Il me semble impératif qu’une dimension comique soit mise en avant. Le second degré permet de prendre de la distance avec le réel, sans cristalliser une situation qui peut nous mener vers une impasse. Cette dérision me paraît un moteur pour transcender notre vision de la réalité. En incarnant un personnage, l’individu se sent suffisamment en sécurité pour se prendre au jeu, développer de la fantaisie et sortir des codes de la bienséance.

 

Le projet se clôture par une séance de projection du court métrage, tourné en partie durant le spectacle.

Cette projection amène au bout du processus audiovisuel. Elle apporte une forme concrète pour le public participant en terminant de tisser le lien social entre eux, et questionne le rapport à l’image propre à chacun. Mais ce moment permet aussi de laisser les participants se surprendre par le rendu, de par leur performance : « la magie du cinéma opère ». Les voilà complices et privilégiés des rouages et des péripéties qui ont eu lieu durant le(ur) tournage.

 

Ici, le sens de la performance n’est pas dans la qualité d’acting des participants. Il est surtout question de préserver la bienveillance et la pédagogie dans l’objectif de progresser tous ensemble. Cette proposition de tournage invite à un appel d’air, une évasion. Le moment opportun de s’autoriser à se raconter une histoire, une autre vie, une nouvelle identité. Un moyen de chercher à s’extirper d’une sorte de cloisonnement propre à chacun. "

 

Gérald Oizeau

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